MARILYN ÉTAIT CHAUVE, « CABARET DE CRISE », par la Compagnie Octavio, au Théâtre de Belle Ville.
Une tentative de tirer l’art du clown vers l’absurde surréaliste en une série de scènes farfelues frisant parfois l’obscène, avec quelques trouvailles originales (un poulpe attaque dans sa baignoire un mec qui fait sa toilette, un gros ours tombe amoureux d’une gisquette habillée de paillettes, le tout se terminant par une projection géante de crème fraiche (ou de crème à raser ?) sur le public protégé par une grande bache en plastique…) Tout ça dans un bordel qui aurait pu être très réjouissant, mais qui m’a laissé de marbre : friserais-je la dépression nerveuse ? En tout cas, le reste du public paraissait enchanté, comme l’ont montré des applaudissements nourris. Si vous y allez, expliquez-moi où je m’ai trompé…