ET LE COQ CHANTA… d’après les passions de J.-S. Bach, adaptation Alexandra Lacroix (qui a aussi fait la mise en scène) et François Rougier, direction musicale Christophe Grapperon, à l’Athénée Louis-Jouvet.
Ce coq, c’est celui de l’évangile, celui de la Pâque, quand Jésus dit à Pierre « tu me renieras trois fois avant que le coq chante ». Ils sont là, sur scène (sur Cène !), les douze disciples et Jésus, treize à table. C’est comme ça que ça commence. Treize comédiens, chanteurs et musiciens, et la musique de Bach : que du bonheur. Mais ils ne font pas que jouer, chanter, manger et boire : ça va évoluer au gré d’une scénographie totalement décalée fort réjouissante. On les voit discuter, danser, prendre un bain, éplucher des pommes, se mettre à poil, se déguiser, s’aimer, se détester, se bagarrer… j’en oublie. Il y a donc Pierre, et bien sûr Judas ; plus tard apparaîtra aussi Pilate, mais je n’ai pas vu Marie-Madeleine (hélas). Les chants et la musique sont évidemment formidables, et l’interprétation est remarquable.
Un spectacle extraordinaire à ne pas manquer : c’est jusqu’au 17 décembre, mais je ne suis pas sûr qu’il reste des places…
Il reste des places demain mardi 16 à 19h et mercredi 17 à 20h à l’Athénée. Venez nombreux !